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Historique

Wikipedia-logo-v2-fr.svg_[1]Les racines du PDC remontent à l’époque de la création de l’Etat fédéral de 1848. Tout au long du 19ème siècle, le PDC – qui s’appelait alors Parti catholique conservateur – a gardé une attitude fédéraliste sur les questions institutionnelles et est resté proche de l’Eglise au cours du «Kulturkampf», et cela au contraire de la majorité libérale. Après la défaite du «Sonderbund», le parti a repris progressivement le pouvoir dans ses cantons d’implantation traditionnelle, c’est-à-dire en Suisse centrale, en Valais, à Fribourg. Il a aussi retrouvé son statut «d’outsider» sur le plan national.

Depuis la création de l’Etat fédéral en 1848, le Groupe de l’Assemblée fédérale – constitué formellement en 1883 – a exercé un rôle important pour la cohésion nationale. En 1891 le Lucernois Joseph Zemp devint le premier membre d’un parti autre que le parti radical à entrer au Conseil fédéral, ce qui scella le compromis historique entre le radicalisme et le catholicisme politique.

En 1912, il devint le Parti conservateur jusqu’en 1957 lorsqu’il prit le nom de Parti conservateur-chrétien social. Ce n’est qu’en 1970 qu’il a adopté le nom de Parti démocrate-chrétien. Une tendance chrétienne-sociale s’est manifestée et le parti y a fait référence dans son nom de 1957 à 1971. Cette aile reste présente encore aujourd’hui, et s’est en partie séparée du parti démocrate-chrétien. C’est pour ça que le Parti chrétien-social a été créé.

Le 10 décembre 2003, la formule magique composant le Conseil fédéral se brisa avec la non-réélection de la Conseillère fédérale Ruth Metzler-Arnold. Le PDC se retrouva avec un seul siège gouvernemental, celui de Joseph Deiss. Ce dernier quitta le gouvernement le 31 juillet 2006. Doris Leuthard fut élue à sa place et reprit le 1er août 2006 le Département fédéral de l’économie laissé vacant par Joseph Deiss.